Durant la COP21, des collectivités du monde entier se sont engagées à soutenir la transition vers une énergie 100 % renouvelable. Un rapport livrant un état des lieux en Europe et en France, montre que la dynamique s’accélère, partout dans le monde, et les collectivités françaises n’entendent pas rester en retrait. Avec des motivations, des approches et des calendriers spécifiques, ces villes développent un système fondé sur l’efficacité énergétique et l’utilisation maximale des énergies renouvelables locales. En mobilisant l’ensemble des acteurs locaux autour d’un projet collectif, elles redynamisent l’économie de leur territoire.
L’un des enjeux de la démarche est de coopérer avec les territoires ruraux avoisinants, dont dépendront la plupart des villes et métropoles pour produire l’ensemble des énergies renouvelables nécessaires à la couverture de leurs besoins. Il s’agit donc de créer une relation gagnant-gagnant entre territoires urbains et ruraux. Un cap à long terme (territoire à énergie positive, …) stimule des dynamiques telles que l’investissement dans des projets de production d’énergies renouvelables, à l’exemple de Grenoble qui contribue au capital d’une SAS pour des projets de toitures photovoltaïques.
La participation et l’implication de l’ensemble des acteurs est aussi une condition indispensable pour obtenir les résultats les plus significatifs et les plus durables. Davantage décentralisée, la transition énergétique fait intervenir de nouveaux acteurs. Le rôle que jouent les métropoles aussi bien que les territoires ruraux (qui les alimenteront en partie en énergies renouvelables) devient crucial. Leur développement économique et territorial et la création de nouvelles solidarités entre territoires sont en jeu.