50 millions d’euros du Fonds interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (FIPDR) sont octroyés pour sécuriser les écoles. Mais les collectivités n’ont que jusqu’au 15 octobre pour transmettre leurs demandes de financement aux préfets.
Une instruction adressée aux préfets du 29 septembre présente les conditions d’attribution de ces crédits supplémentaires dédiés aux opérations de sécurisation des établissements scolaires prises face aux risques d’attentat.
Les crédits devraient être débloqués entre le 30 octobre et la fin de l’année 2016 dès lors que « le plan particulier de mise en sûreté (PPMS) de l’établissement a été actualisé au risque terroriste », indique le texte.
Les travaux éligibles concernent la sécurisation périmétrique et volumétrique des bâtiments (vidéoprotection, portail, barrières, porte blindée, interphone, alarme « attentat-intrusion », protection des espaces de confinement etc. Ils pourront représenter jusqu’à 80% du coût hors taxe des travaux « pour les collectivités territoriales et EPCI les plus fragiles et les établissements d’enseignement les plus vulnérables, sans être inférieures à 20% ».