Le développement de l’énergie solaire pour atteindre les objectifs fixés par la loi sur la transition énergétique devrait créer 21.000 emplois en France d’ici 2023.
L’énergie solaire, notamment les centrales photovoltaïques au sol et sur les bâtiments, mais aussi le solaire-thermique (production de chaleur), gagnent progressivement en compétitivité ce qui favorise son développement, explique cette étude sur les retombées socio-économiques de cette filière.
La loi sur la transition énergétique et la feuille de route à 2023 qui en découle prévoit notamment que le parc solaire électrique atteigne entre 18,2 et 20,2 gigawatts en 2023. Cette étude, initiée par l’Ademe, la fédération d’industriels du secteur solaire Enerplan, ou encore la Fédération française du bâtiment (FFB), assure aussi que si l’objectif à 2023 est dépassé de 10% pour les capacités électriques, ce serait finalement 25.000 emplois supplémentaires qui pourraient être créés.
« Une part de plus en plus importante des emplois est liée à la maintenance et constitue donc une source d’emplois pérennes et non délocalisables », remarque l’étude. Dans le cadre du scénario tracé par la loi, les retombées fiscales pour les collectivités locales sont évaluées à 183 millions d’euros par an à partir de 2023