22 novembre 2024

C’est le moment de lancer des travaux ambitieux grâce aux certificats d’économies d’énergie

La Gazette des Communes publie un article soulignant l’intérêt des certificats d’économie d’énergie qui, avec un objectif doublé pour la période 2018-2020, offre de la visibilité pour financer des opérations de rénovation. Les collectivités elles-même peuvent s’appuyer sur cet outil pour réaliser leurs propres travaux, mais aussi aider leurs habitants à accélérer la transition énergétique du territoire.

« La quatrième période des certificats d’économies d’énergie (CEE) est celle de tous les dangers. Ce programme devient très coûteux et personne n’a réussi à prouver son efficacité », lançait le directeur général délégué de Direct énergie, Fabien Choné, lors d’un débat organisé par Enerpresse fin septembre. Dix ans après sa création, le dispositif qui met à contribution les énergéticiens pour financer la réduction des consommations fait toujours autant jaser. Mais l’heure n’est plus aux discussions.

A quelques jours de son départ, Ségolène Royal, alors ministre de l’Ecologie, avait signé un décret le prolongeant sur la période 2018-2020… Avec un objectif ambitieux qui ne peut que réjouir les collectivités, pour qui les CEE sont une source de financement essentielle pour moderniser un éclairage public, isoler des bâtiments ou valoriser de la chaleur fatale (dérivée d’un site de production) dans un réseau de chauffage. Ces démarches leur permettent d’obtenir des certificats pouvant être vendus au plus offrant. Les acteurs dits « obligés » sont tenus d’en acheter en proportion de l’énergie qu’ils mettent sur le marché.

Et ces CEE constituent également une recette pour les particuliers qui rénovent leur logement, puisqu’ils peuvent obtenir en échange des subventions auprès de nombreux de ces « obligés » (dont des acteurs de la grande distribution).