La Lettre d’information de TECSOL met aujourd’hui en valeur l’installation photovoltaïque réalisée sur une église d’Alsace.
Si le chœur de l’église d’Orbey psalmodie des prières, sa toiture produit depuis la mi-septembre des électrons verts bien en phase avec l’Encyclique Laudate Si « sauvegarde de notre maison commune » du pape François prônant le respect de l’environnement et la lutte contre les changements climatiques.
Alors que la toiture est de l’église d’Orbey partait en décrépitude avec à la clé de gros problèmes d’étanchéité, la décision fut prise en conseil municipal de restaurer le toit de l’édifice via une installation solaire. Le choix s’est fait entre une reconstitution à l’identique en ardoise classique à 200 000 euros ou l’innovation avec bac acier et modules solaires à 230 000 euros. « La toiture solaire de 100 kWc était très intéressante car elle s’autofinance avec son tarif d’achat de l’électricité. Elle ne coûte rien à la collectivité. Sur le plan de l’esthétique et par rapport à nos citoyens, aucune levée de boucliers n’a été à déplorer, tout s’est bien passé. L’innovation est acceptée » confirme Jean-Luc Claudepierre, adjoint en charge des travaux.
Les 346 modules solaires qui s’étirent sur 600 m² environ (pour 780 m² de couverture au total) viennent des usines voisines de la société alsacienne Voltec (tout comme ceux de la centrale de la SPLPM de Saint-Hippolyte, privilégiant une production française !). Les travaux ont été réalisés par une entreprise de la région. « C’est une entreprise qui emploie aussi bien des charpentiers, des couvreurs que des électriciens. Ce foisonnement de spécialités nous a rassurés pour ce chantier spécifique » ajoute Jean-Luc Claudepierre, ravi du résultat final. A tel point qu’il n’exclut pas de recouvrir cette fois le pan ouest de la toiture de l’église avec une nouvelle centrale de 100 kWc.
Une nouvelle preuve de la pertinence des installations photovoltaïques, même sur des édifices religieux dont les charges d’entretien sont souvent lourdes et à la charge des collectivités locales. Alors, si c’est faisable et rentable en Alsace, pourquoi pas dans les Pyrénées-Orientales ?