Les quelques détracteurs du photovoltaïque (de plus en plus rares, heureusement) disent que les panneaux ne sont pas recyclables.
Message erroné, comme le prouvent à la fois l’existence d’ores et déjà d’une filière officielle de recyclage ainsi que les procédés techniques existants ou en cours de développement.
Chaque acheteur de panneau paie une redevance servant à financer le recyclage. PVCycle et SOREN sont agréés par les pouvoirs publics pour la collecte et le traitement des panneaux en France. Celle-ci s’effectue sans frais, que l’on soit particulier ou professionnel.
Et de plus, les techniques de recyclage progressent. D’ores et déjà, l’aluminium, le verre et le cuivre sont recyclés. Concernant le silicium, des chercheurs, en lien avec la plus grande entreprise allemande de recyclage de modules PV, viennent de mettre au point un procédé, applicable quel que soit le fabricant et l’origine des panneaux. Et les nouvelles cellules, utilisant 100% de silicium recyclé, ont atteint dès le 1er essai un taux de conversion de 19,7% (contre 22% pour les cellules neuves haut de gamme) : pas mal, non ?
Même Greenpeace précise sur son site officiel que « les panneaux photovoltaïques sont recyclables entre 95 et 99% pour la plupart des fournisseurs », entre autres éléments favorables au photovoltaïque (peu de terres rares utilisées, filières de recyclage opérationnelles, …).
Alors oui, le photovoltaïque est vraiment une énergie propre, tant dans sa fabrication, son fonctionnement qu’en fin de vie !